Livre Gratuit
Manuel de formation à la base, à l’Amour de Dieu
Très simple à lire et à comprendre
Merci de partager ce manuel
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9 Veiller avec foi 10 La Mission du Berger 11 Le Fruit qui demeure 12 Debout! Allons! 13 Là où nous sommes 14 Soigner nos pauvretés 15 Évangélisons 16 La joie au ciel (Témoignage) |
Normand Thomas
1964 –
© 2023 Normand Thomas
Courriel : jesuseigneur@gmail.com
ISBN : 978-2-924854
Introduction
Le but de ce manuel de formation est d’aider chaque personne à permettre à Dieu d’être Dieu, et d’apprécier sa présence réelle en chacun.
L’Amour de Dieu équilibre l’existence de la personne. Prendre conscience que Dieu nous Aime nous permet d’être libres et responsables et nous élance vers les personnes sur la route. Ce que nous recevons de Dieu, nous souhaitons que d’autres le découvrent.
Même si ce manuel paraît simple, l’écrit nous demande de réaliser que l’Amour de Dieu est totalement présent en nous, puisqu’il est la vie en nous. Nous suggérons de prendre le temps de lire ce manuel et de ne pas s’en faire une idée trop rapidement. Le relire à quelques reprises est surement une bonne suggestion.
Le mot « personne » est habituellement utilisé au féminin dans ce manuel.
1RE PARTIE
QUELLE EST LA PLUS GRANDE JOIE QUE TU AS VÉCUE?
Quelle est la plus grande joie que tu as vécue?
Nous sommes assis avec une personne, en marche avec une autre. Il y a de ces moments où nous avons l’occasion d’être avec une personne seule.
Nous la connaissons et nous savons que cette personne est en recherche, ou bien elle est bien avec elle-même. Enfin, il y a une petite ouverture de sa part qui indique quelque chose de beau, bon, bien, vrai ou réel.
Nous sommes à l’aise avec elle et cela permet une petite question, toute simple. Cette question est spécialement pour des personnes qui sont déjà à l’église. Mais aussi, pour des personnes qui viennent pour un baptême, par exemple. Cela prend un peu de discernement pour bien saisir l’intérêt de l’autre.
Si la personne vient de jouer un sport et parle de ses prouesses et de ses déceptions et de l’ensemble de la joute, il est préférable de l’écouter et le moyen de la rejoindre en silence, simplement dans notre cœur, est celui-ci : « Merci Seigneur pour le sport qu’elle pratique. Je te remets tout ce qu’elle vit, bien et moins bien. » Et simplement ajouter ce remerciement dans notre cœur : « Merci Seigneur pour ton Amour qui passe en mon cœur au cœur de nos familles, de nos amis et de l’humanité. »
Nous savons à ce moment-ci que même si nous ne pouvons pas lui poser la question, le Seigneur passe et œuvre de notre cœur à son cœur. Nous avons déjà tout fait. Nous savons que l’Amour est en nous et en elle. L’Amour de Dieu agit ici et maintenant. Il lave, débloque, guérit, purifie et sanctifie dans le moment présent.
« Quelle est la plus grande joie que tu as vécue? »
Attendons le moment précis où nous pourrons poser la question. Prenons le temps qu’il faut. Les personnes seront autour de nous le prochain jour et la semaine d’ensuite. Avec de la pratique, nous saurons le moment opportun. Nous pouvons aussi demander au Seigneur de nous indiquer le bon moment.
Nous venons d’entrevoir un moment où nous pouvons poser la question. Demeurons dans un état le plus naturel et simple possible. Afin de bien débuter et permettre à la personne sa liberté de répondre et de ressentir, commençons par ceci :
« Je peux vous poser une question? »
Souvent la personne va dire « oui », parfois intriguée, parfois surprise, voire même étonnée, ne sachant pas de quoi il s’agit. Nous lui posons la question :
« Quelle est la plus grande joie que tu as vécue? »
Puis ajoutons quelques secondes plus tard :
« Sens-toi libre de répondre ou juste dire « ok », quand tu auras la réponse. »
Ceci permet à la personne d’être totalement libre de répondre ou non. Permettons-lui du temps. Soit elle dise ok soit elle nous partage une réponse.
Parfois la personne va chercher plus longtemps que 5 secondes. Nous pouvons lui dire :
« Tu as peut-être plusieurs joies, tu peux en choisir une pour le moment. Ou bien, tu pourras la trouver plus tard. L’important, c’est que tu aies vécue de la joie ».
Soit elle va dire « ok » soit elle va nous raconter sa joie. Permettons-lui de raconter cette joie.
Tout de suite après sa réponse, offrons-lui la réponse du chapitre 2.
CHAPITRE 2
L'AMOUR DE DIEU EST À L’INFINI DE LA PLUS GRANDE JOIE QUE TU AS VÉCUE
L'Amour de Dieu est à l’infini de la plus grande joie que tu as vécue
Après avoir posé la question du chapitre 1 (Revoir chapitre 1 pour bien maîtriser la simplicité avec laquelle nous posons la question naturellement).
« Quelle est la plus grande joie que tu as vécue? »
… et que la personne nous a répondu …
Offrons-lui cette réponse :
« L'Amour de Dieu est à l’infini de la plus grande joie que tu as vécue. »
Voilà c’est fait. Si le partage arrête-là, l’important est dit.
Observons bien son état. Et attendons-nous à de possibles réactions; étonnement, fermeture ou cœur touché. Normalement la personne est touchée au cœur avec le souvenir d’une joie et son état devient lumineux, joyeux, libre.
Puis, lorsque nous mentionnons l’Amour par la réponse, la joie permet de saisir l’Amour à son état le plus pur : « L'Amour de Dieu est à l’infini de la plus grande joie que tu as vécue. »
Maintenant, nous parlons de « L’Amour de Dieu ». La joie situe clairement et précisément « l’Amour » et « Dieu qui est Amour ».
Tout est dit.
à
***À partir d’ici, puisque c’est réussi, nous expliquons seulement et éclaircissons selon ce que la personne va nous partager. Car selon la personne qui entend la question et nous transmet sa réponse, plusieurs avenues s’offrent.
Ce manuel veut donner des points de repères. Vous en découvrirez possiblement d’autres, selon votre expérience et les personnes que vous rencontrerez.
Ne pas utiliser cette question : Quel
est le plus grand Amour que tu as vécu? …
Pourquoi nous n’utilisons pas le mot « amour »
pour commencer, pour la question initiale? « Quel est le plus grand
amour que tu as vécu? », mais plutôt : « Quelle est la plus
grande joie que tu as vécue? »
Le mot « amour » n’est pas bien compris. Il est utilisé à une multitude d’idées et veut dire quelque chose de différent, de bien ou de moins bien, pour chaque personne.
Souvent, des personnes vont être mal à l’aise ou trop aventureuses avec le mot « amour ». Par exemple :
1. « Ne me parle pas de l’amour, cela fait trop mal » … quoique l’amour ne fait pas de mal, c’est le mensonge qui fait du mal. L’Amour est guérison.
2. « Ah oui, faire l’amour! » … L’amour ne se fait pas. L’Amour est reçu de Dieu et la personne permet à l’Amour de Dieu de circuler de son cœur au cœur des autres.
Cela donne déjà une bonne idée, en plus des « j’aime les friandises, les bons mets, telle équipe de sport » … le mot « amour » est alors inutilisable, lors de la question, pour conduire la personne à l’Amour de Dieu.
Le mot « joie » est parfait
Le mot « joie » pour la question est parfait, ne cause pas de désagrément et chacun peut trouver une joie dans son histoire personnelle et même les gens les plus meurtris. Le sentiment de la joie est toujours bon, bien, beau, vrai et réel. Seule la joie, au début du questionnement, nous permet de toucher en la personne la réalité et la vérité de Dieu, d’où le cœur est rejoint immédiatement et se laisse ouvrir. La réalité est que l’Amour de Dieu est toujours à l’infini de la plus grande joie vécue d’une personne, la joie simple du cœur.
L’Amour devient réel pour la personne grâce à la joie
En passant par la joie pour se rendre à l’Amour de Dieu, le chemin est bien tracé, clair, net et précis.
Le but de la joie est de conduire la personne à l’Amour de Dieu. La joie pure est une fenêtre ouverte sur l’Amour Pur.
L’état de la personne avant et après la question est habituellement assez visible et la joie et la paix semble se déployer en elle.
Ces question et réponse, de ces deux premiers chapitres sont essentielles et jusqu’ici les seuls qui rejoignent le cœur, puisque personne ne peut aller contre. La personne est dirigée au Cœur de Dieu.
De plus, il est maintenant impossible de placer une faute sur Dieu, puisque Dieu est Amour et seulement Amour, et cela ouvre à de multiples réponses simples dont nous pourrons nous servir. Nous le découvrirons dans ce manuel.
+
Quand nous réalisons que Dieu nous Aime, nous savons que Dieu est Amour.
CHAPITRE 3
DIEU EST AMOUR
L’Amour Est
Quand nous réalisons que Dieu nous Aime, nous savons que Dieu est Amour : « Nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous » 1re lettre de Jean, chapitre 4, verset 16. Nous reconnaissons en ce moment l’Amour que Dieu a pour nous.
« L’amour vient de Dieu » 1 Jean, chapitre 4, verset 7. L’Amour est de Dieu seulement. Personne ne s’est donné l’Amour. Personne ne s’est donné l’être. L’univers et la terre étaient là avant notre naissance. Reconnaître que Dieu nous Aime et que l’Amour est de lui, seulement, est le premier pas pour comprendre la sainteté et pour y demeurer.
« Dieu est Amour » 1 Jean, chapitre 4, verset 8. Saint Jean l’a saisi et il l’a dit. Il est le seul du temps de Jésus à prononcer et écrire cette réalité. C’est la seule réalité dont nous avons à connaître de Dieu.
« L’amour de Dieu s’est manifesté parmi nous » 1 Jean, chapitre 4, verset 9. L’Amour de Dieu, la grâce de Dieu se manifeste principalement par la joie et la paix. Ces deux mots sont des manifestations visibles de l’Amour de Dieu. Or, nous pouvons dire que la joie et la paix du cœur suivent l’Amour de Dieu. Dès que nous voyons de la joie ou de la paix chez une personne, l’Amour les alimente. La joie, la paix, c’est l’Amour, c’est Dieu.
L’Amour de Dieu est déjà en nous, puisque la vie est en nous et la vie est de Dieu, donc l’Amour en nous est de Dieu.
« Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés » 1 Jean, chapitre 4, verset 10. Voilà, nous n’avons pas aimé Dieu. Cette phrase pédagogique nous aide à bien saisir que l’amour ne vient jamais de nous, mais l’Amour est toujours de Dieu.
« Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui » 1 Jean, chapitre 4, verset 16. En disant (écrivant) : « Dieu est Amour », c’est Dieu lui-même qui le dit en passant par Jean, puis il le dit en passant par nous, même en le lisant ici. Le moment où nous réalisons que Dieu nous Aime, nous croyons. Il n’y a plus de raison de croire en une autre réalité. Croire en l’Amour de Dieu est la seule réalité.
« Voici comment l’amour atteint, chez nous, sa perfection : avoir de l’assurance » 1 Jean, chapitre 4, verset 17. L’Amour nous rends confiants. C’est l’ultime assurance.
Et ceci est aussi très éclairant : « Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour » 1 Jean, chapitre 4, verset 18.
Dès que nous avons une crainte envers Dieu ou envers quelqu’un d’autre, cela n'est pas de Dieu. Remettons-lui les craintes. La crainte est à remettre à Dieu immédiatement, afin de revenir le plus rapidement possible dans l’Amour. Ensuite, ajouter le mot ‘parfait’ au mot ‘amour’ est d’un point de vue pédagogique et pour nous aider à le saisir, mais l’Amour est déjà parfait et n’a pas besoin d’un ajout.
« Tu es celle qui n’est pas, je suis Celui qui suis » Jésus a dit ceci à Sainte Catherine. Et cela est vrai. Nous sommes, nous existons seulement par grâce de Dieu et cette grâce est Amour.
Dès que nous pensons à l’Amour de Dieu, il est présent. Or, l’Amour de Dieu est toujours présent. Lorsque nous ne pensons pas à l’Amour de Dieu, Dieu est tout de même présent avec son Amour, à chaque instant, avec nous et en nous.
« Tu étais au-dedans de moi et moi j'étais dehors. » S. Augustin, Site-Catholique :
https://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-St-Augustin-Tard-je-T-ai-aimee
Dieu est à l’intérieur de nous, avec nous, même lorsque nous cherchons à ne pas être avec nous-mêmes, dans la fuite, ailleurs. La réalité est que : « rien ne peut nous séparer de l'amour de Dieu qui est en Jésus Christ » Romains chapitre 8, versets 38 et 39.
« Rien ne peut nous séparer de l’Amour de Dieu ». Même nous, par n’importe quel effort, nous ne pouvons pas soutirer l’Amour de Dieu qui est en nous. Nous pouvons nous éloigner de l’Amour de Dieu et cela nous fait du mal, mais l’Amour est toujours avec nous, en nous. L’Amour, Dieu, ne s’éloigne jamais de nous.
Amour est mon nom
Dieu veut que nous l’appelions Amour. Marie de l’Incarnation a été conquise par ce message de Dieu :
« Étant en oraison, Dieu me dit : “Tu m’appelles ton grand Dieu, et tu fais bien, car je le suis”. » « C’est par ce respect qu’il faut commencer. » (A. Jamet, Le témoignage de Marie de l’Incarnation Paris, 1932, p. 22)
Elle continue son témoignage et nous dévoile le message de Dieu :
« Mais je suis aussi Charité. L’Amour est mon nom et c’est ainsi que je veux que tu m’appelles. Les hommes me donnent bien des noms ; mais il n’y en a point qui me plaise davantage et qui exprime mieux ce que je suis à leur égard que celui-là. » (Rel. 1633, p. 155-156) Marie Guyart de l’Incarnation : Une femme mystique au cœur de l’Histoire, Thérèse Nadeau-Lacour, Ed. Artège, 2015, p. 132
Ce paragraphe de l’intimité de Dieu avec Marie de l’Incarnation, nous dévoile la réalité de Dieu. Le réel nom de Dieu est « Amour ». La Trinité est Amour. En réalité, c’est le seul nom par lequel nous pouvons appeler Dieu. Amour est son nom. Et toutes les manifestations, en nous, de son Amour décrivent ce nom : amour, joie, paix; miséricorde, humilité, bienveillance, etc. « L’Amour est mon nom et c’est ainsi que je veux que tu m’appelles ».
Voilà :
« Qui regarde vers lui resplendira. » Psaume 33, verset 6 … resplendira de son Amour et cela se vit par une joie intense, de l’intérieur vers l’extérieur.
+
Puisque Dieu est Amour, que fait-il? Il nous Aime.
CHAPITRE 4
DIEU NOUS AIME
La plus belle Mission est celle de Dieu, c’est son œuvre; Dieu nous Aime. Lorsque nous acceptons et accueillons son Amour, nous découvrons l’œuvre qu’il réalise en nous.
L’Amour est toujours de Dieu
L’amour que nous offrons, en gestes et en paroles, nous fait toujours du bien et du bien aux autres. Cela semble tout naturel pour nous. Mais cet Amour, d’où vient-il?
Après une méditation approfondie, nous réalisons que nous n’avons rien créé, ni la terre ni le ciel et tout ce qu’ils contiennent. Dieu, qui nous dépasse et nous surprend en tout, est le créateur de tout et de nous, de chaque personne. (Genèse, chapitre 1).
Or, pour tout ce qui est créé, nous n’avons pas participé. Cela nous humblifie (nous rend humble) de le comprendre et de voir que nous sommes sur terre, dans un paradis, et au cœur de l’univers, grâce à Dieu et Dieu seul.
Puisque nous n’avons rien créé, nous constatons aussi que tous nos sentiments sont liés à une seule réalité « l’Amour » et à une seule faute qui est « l’éloignement de l’Amour ». Nous reconnaissons alors que la seule réalité est l’Amour. Le mal est là, seulement en opposition, en contradiction à l’Amour. Le péché qui est le mal, est le résultat de l’éloignement de l’Amour. L’éloignement de l’Amour cause le péché, et le péché nous fait mal et mal aux autres. Le péché des autres nous fait du mal.
L’Amour est ce que nous recherchons pendant notre existence, mais en le cherchant, nous sommes ailleurs et il est alors impossible de le trouver ni dans le passé ni dans le futur, ni par les personnes. Nous le cherchons chez les autres personnes et nous sommes souvent déçus de ne pas le trouver-là. Cela indique que l’Amour n’est pas des personnes elles-mêmes et elles ne peuvent pas nous le transmettre d’elles-mêmes, malgré tous les efforts possibles.
L’Amour, nous ne l’avons pas créé, tout comme Dieu n’a pas créé l’Amour. Dieu Est l’Amour.
Dieu nous offre l’Amour qui est représenté par la vie, la joie, la paix. Mais seul l’Amour est. La vie, la joie, la paix nous présentent seulement des caractéristiques, des expressions de l’Amour. La vie se perçoit dans le mouvement d’une personne. Ce mouvement de la vie en la personne est généré par Dieu, par l’Amour. La joie se perçoit de la rigolade à l’euphorie, mais elle est générée par l’Amour; la genèse de la joie est l’Amour. La paix se perçoit par un sentiment de quiétude, de simplicité, mais elle est aussi générée par l’Amour; la genèse de la paix est l’Amour.
Voici un exemple qui nous permet de reconnaître que l’Amour est de Dieu et non pas de nous. Nous sommes éclairés par la lumière, le soleil, une ampoule, un feu, etc. Nous recevons cette lumière, mais nous ne pouvons pas remettre la lumière dans le soleil, dans l’ampoule, dans le feu qui nous éclairent.
L’Amour de Dieu ne s’éteint pas comme la lumière du soleil un jour, dans le futur, comme le feu qui s’éteint ou l’ampoule qui ne fonctionnera plus ou l’interrupteur qui allume et éteint la lumière. L’Amour de Dieu est permanent, Présent, et il est toujours 100% … Pur, Parfait.
Pensons à ceci. Nous offrons un cadeau à une personne de notre choix. Et quelques jours après, cette personne nous redonne notre cadeau en nous disant : « Je t’offre un cadeau. » Déjà, nous ressentons que cela n’est pas possible. Un cadeau, c’est un cadeau et même si la personne nous le redonne, au départ c’était notre cadeau que nous lui avons offert. Pour Dieu, c’est totalement cela. Dieu nous offre le Présent de l’Amour 100%, et nous ne pouvons pas lui remettre. Nous ne pouvons pas lui offrir l’Amour qui vient de lui. Conclusion : l’Amour n’est jamais de nous, mais bien de Dieu.
Je ne peux plus dire : Je t’aime?!?
Des personnes vont s’exclamer et poser immédiatement cette question: « Mais, mais, je n’ai plus le droit de dire : Je t’aime à mes enfants? » Cela est le début de la réflexion, du questionnement, et une porte ouverte sur la réalité. Permettons à cette personne d’y réfléchir et disons simplement : « Bien sûr, tu peux aimer et leur dire que tu les aimes, mais rappelle-toi que l’Amour est toujours de Dieu.
Cette occasion est unique pour permettre à la personne de réaliser que Dieu est Amour et qu’il nous Aime le Premier, qu’il est la source de l’Amour qui demeure.
Dieu m’Aime
D’autres vont saisir rapidement que l’Amour vient de Dieu et ils vont se positionner immédiatement : « Oh wow, je saisis que Dieu m’Aime et que son Amour passe à travers mon cœur pour Aimer mes enfants, ma famille! » « Je suis heureux que ce soit Dieu qui nous Aime! Quelle allégresse, quelle joie intense et continue! »
Plus nous méditons sur l’Amour de Dieu et qu’il nous Aime à 100%, plus nous devenons libres. Nous permettons à Dieu d’ouvrir et de purifier notre cœur et ainsi, nous vivons de plus en plus la joie de l’Amour.
Cette douce paix et cette joie intense, alimentés de l’Amour de Dieu, se répand sur et dans notre entourage.
De savoir que Dieu nous Aime à l’infini de la plus grande joie que nous ayons vécu, nous libère de l’intérieur. Revenons-y souvent à l’Amour de Dieu. En acceptant que l’Amour vient de Dieu et qu’il nous Aime, son Amour ouvre et libère naturellement le chemin en nous vers la plénitude de sa Grâce.
« Cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. » Matthieu, chapitre 7, verset 7
Il y en a qui cherche Dieu et son Amour toute leur vie. Pourtant, Jésus nous dit que nous trouverons. Nous ne cherchons plus, nous l’avons trouvé. Dès que nous pensons à l’Amour de Dieu, il est présent, nous avons trouvé. Il a toujours été là, avec et en nous. Notre cœur devient un cœur brûlant d’Amour par la Grâce.
« Frappez, on vous ouvrira ». Le Cœur de Dieu est déjà ouvert et son Amour est en nous, puisque sa vie est en nous. Recevons-le, accueillons-le. C’est trop simple.
« Le Fils de Dieu m’Aime » Galates, chapitre 2, verset 20. Dieu nous Aime.
L’œuvre de Dieu, c’est l’Amour de Dieu
L’œuvre de Dieu ou les œuvres de Dieu, c’est son Amour.
« La création de Dieu est la réalisation de son Amour, de son œuvre (Gn 2, 2-3) ». « Je connais tes oeuvres, ton amour (Ap 2,19). « Je raconterai les oeuvres de l'Éternel (Ps 118,17) ». « Tu me réjouis par tes oeuvres, ô Éternel! (Ps 92,4) » « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé (Jn 6,29). » Le site liturgie.catholique.fr est édité par le Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle (SNPLS) de la Conférence des évêques de France (CEF).
« Je connais tes œuvres, ton Amour ». Il nous est permis grâce à Dieu de connaître son Amour. Dieu est Présent, c’est à nous d’être au rendez-vous, présentement. Nous sommes créés avec Amour. Pour l’Amour… laissons-nous Aimer de Dieu! Accueillons-le.
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Puisque Dieu nous Aime, que faisons-nous? Nous accueillons l’Amour, nous permettons à Dieu d’être Dieu et de nous Aimer.
CHAPITRE 5
NOUS RECEVONS ET ACCUEILLONS L'AMOUR
Nous recevons et accueillons l'Amour
Puisque Dieu nous Aime, que faisons-nous? Nous accueillons l’Amour, nous permettons à Dieu d’être Dieu et de nous Aimer.
Nous laisser Aimer de Dieu
La joie pure ouvre notre cœur sur la fenêtre de l’Amour de Dieu. Au début d’une conversion et d’un cheminement, cela devrait commencer par l’accueil personnel de l’Amour de Dieu. C’est la seule raison et le but de l’existence humaine.
Dès l'accueil de l'Amour, nous réalisons que Dieu lave, débloque, guérit, purifie et sanctifie notre être. De faite, nous sommes déjà purifiés par l’Amour, mais c’est lorsque nous prenons connaissance de l’Amour en nous que nous pouvons observer son œuvre en nous. De là la purification, de nous laisser améliorer avec la pureté de l’Amour qui ne fait jamais mal, mais est toujours bienfaisant.
Souvent, nous disons : « Seigneur, que veux-tu que je fasse pour toi? » Pourtant, la question pourrait être remise à l’endrette (à l’endroit). Jésus dit à celui qui est aveugle : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Marc, chapitre 10, verset 51. Dans ce contexte, l’aveugle veut voir. Nous ne faisons rien pour Dieu. Et il a déjà tout réalisé en nous. Dans la réalité, nous recevons l’Amour de Dieu et l’accueillir nous permet de voir, d’entendre, de recevoir l’Intelligence et la Sagesse de Dieu.
« Bien-aimés, l’amour vient de Dieu » 1re lettre de Jean, chapitre 4, verset 7.
Celui qui reçoit l’Amour de Dieu « connaît Dieu » 1re lettre de Jean, chapitre 4, verset 7.
Avant d’aimer notre prochain, il importe de recevoir l’Amour et l’Intelligence de Dieu. Seul l’Amour de Dieu que nous accueillons nous conduit vers les autres.
Se laisser Aimer
« Le Père vous Aime » Jean, chapitre 16, verset 27.
« Merci Seigneur pour ton Amour. »
Nous devons nous laisser Aimer de Dieu, sinon nous ne nous laissons pas Aimer de Dieu. Apprendre à nous laisser Aimer de Dieu est très simple; par la pensée. Juste de penser à l’Amour de Dieu et il est ici.
Pour cela, nous remettons tout du passé et du futur au Seigneur. Nous permettons au Seigneur de purifier notre mémoire du passé et nos intentions du futur. Nous devenons libres, par la grâce, pour mieux planifier notre existence dans le futur, grâce à la sagesse et à la lumière de Dieu. Cela nous permet de vivre au présent. Nous ne vivons pas dans le passé ni dans le futur, mais maintenant, dans le présent. De cette manière, nous sommes toujours en relation et en dialogue avec Dieu. Lorsque c’est réellement beau, bon, bien, vrai et réel, nous savons que cela vient de Dieu.
Nous saurons même rire de nous-mêmes, sans nous dévaluer. Nous ne craignons pas ce que les gens disent de nous. Cela ne change rien à notre identité. Nous savons que nous sommes Aimés de Dieu.
Plus nous remettons tout au Seigneur, plus nous débloquons, plus l’Amour du Cœur de Dieu circule librement dans notre cœur, puis de notre cœur au cœur des autres.
La Grâce
L’Amour qui a toujours été présent pour nous, devient visible. Il se peut que la joie devienne tellement intense que nous aurons l’impression que c’est trop. En réalité, nous ne sommes pas habitués de vivre avec autant de joie. Pourtant, la joie, nous devrions être capable de la vivre à 100%, tout comme recevoir l’Amour à 100%. Nous sommes créés par Amour et pour l’Amour.
Cette difficulté à accueillir l’Amour se révèle par la joie qui devient trop intense. C’est le signe que nous avons besoin d’être débloqués et guéris. Car la joie, comme l’Amour devrait être équilibré.
Lorsque nous disons que l’eau goûte bonne, que goûte-t-elle? Elle ne goûte rien. L’eau pure ne goûte rien.
C’est pareil pour l’Amour et la joie. Lorsque nous sommes bien, sans plus ni moins, nous sommes nous-mêmes, nous sommes dans la meilleure disposition pour recevoir et reconnaître l’Amour, dans le moment présent.
Lorsque nous vivons des sentiments négatifs, normalement, nous savons que ce n’est pas bien. Et nous cherchons à nous équilibrer; ce qui est très bien. Mais lorsque nous sommes trop joyeux aussi, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux. Pourtant c’est exact. Quelqu’un nous dira volontiers de redescendre du manège enchanté, de peur que nous sortions de la réalité. Et cela a du sens. À être trop haut trop longtemps, cela épuise, tout comme demeurer dans la peine. Nous avons besoin d’équilibre -0- pour demeurer dans la réalité.
Parfois, nous sommes tristes. Et lorsqu’une personne nous apporte des fleurs ou un cadeau, la joie devient trop intense. Nous passons du -3 (peine) au +3 (joie intense) Le 0 étant l’équilibre. La joie pure, l’Amour est équilibre et paix.
Nous pouvons alors dire que les sentiments et les émotions nous indiquent où nous sommes présentement. Dans le + (plus) ou dans le – (moins). Observons-les minutieusement, pour demeurer dans le -0-, dans l’équilibre.
Voici une phrase qui nous aide à revenir au moment présent : « Merci Seigneur pour la grâce d’accueillir tes grâces ».
Nous nous sommes habitués à vivre des hauts et des bas émotionnels. Lorsqu’une personne dit qu’elle vit un vide, c’est très bien. Le vide indique que nous sommes rendus au présent. C’est normal que nous ressentions comme si nous ne faisons plus rien et qu’il semble impossible de redémarrer. Nous prenons racines dans le présent. C’est une excellente nouvelle. Nous sommes très près d’être nous-mêmes, nous sommes aussi au présent. Il ne reste qu’à nous laisser Aimer de Dieu.
C’est ce qu’il y a de plus difficile pour une personne qui ressort d’une épreuve causée par une autre personne. Elle a de la difficulté à se laisser Aimer à nouveau et revenir au présent. Et trop souvent, nous allons projeter l’épreuve subit d’une personne contre Dieu. Dieu n’est pas cette personne qui nous a fait du mal. Dieu nous Aime. Cette personne s’est éloignée de l’Amour de Dieu. Elle s’est faite du mal en s’éloignant et elle nous fait du mal.
Remettons tout au Seigneur, vivons au présent, réjouissons-nous de ce vide qui est définitivement notre relation à Dieu, le moment où nous recevons réellement son Amour. En étant nous-mêmes, détachés du passé et du futur, nous recevons l’Amour de Dieu. Accueillons l’Amour et apprécions-le, présentement.
Nous observons les transformations en nous
Il n’y a pas beaucoup de moyen pour nous aider à savoir quel est l’Amour De Dieu. Nous vous offrons un moyen qui a été pratiqué et dont les résultats nous émerveillent, et cela de personne en personne, tout comme l’Amour de Dieu passe de cœur en cœur. Nous vous invitons à essayer et bien méditer ce que nous partageons dans ce manuel de formation à reconnaître l’Amour, à la base qu’est l’Amour de Dieu. C’est-à-dire que cela n’est pas vraiment un moyen, mais l’Amour qui fait tout de lui-même, avant même que nous l’accueillions… par la pensée. L’Amour est là, en nous. L’Amour lui-même nous instruit et nous garde dans la paix et la joie équilibrées.
Réaliser simplement que Dieu nous Aime, chaque jour, est très facile. Mais pour cela, il est nécessaire d’y revenir et de lui permettre d’être en nous, puisqu’il y est déjà.
En observant l’Amour, la joie, la paix en nous, ce que nous vous suggérons dans ce manuel, sans trop chercher, en accueillant l’Amour simplement, nous y arrivons et très rapidement, c’est-à-dire, en ce moment, comme lorsque nous avons répondu à la question du chapitre 1 et que nous avons reçu la réponse du chapitre 2. Revenons à cette question et réponse régulièrement, jusqu’au moment où nous aurons bien saisi, simplement. Si quelque chose est encore compliqué, c’est nous qui le compliquons et non pas Dieu. Dieu est trop simple, l’Amour est trop simple.
Il n’est pas nécessaire de chercher l’Amour. Nous n’avons pas à perdre de l’énergie et du temps pour le trouver. Il est toujours avec nous et en nous, en ce moment. Méditons simplement cela.
Nouveau langage
« Dieu est maintenant auprès des disciples et en eux » Catéchisme de l’Église Catholique, 1999, numéro 243. Cela dit, l’Amour de Dieu est constamment en nous. Nous n’avons qu’à y penser régulièrement, permettre au Seigneur d’ouvrir notre cœur afin de le recevoir pleinement, et cela est déjà une prière, de le reconnaître et d’être avec lui. Maintenant nous réalisons que nous sommes Aimés de Dieu et cela nous indique que Dieu est Amour.
Après que nous ayons appris cette base, nous n’apprenons rien de nouveau. Tout part de l’Amour et nous pouvons nous éloigner de l’Amour, qui demeure tout de même en nous. Tout est orienté vers l’Amour de Dieu en nous. Toutes les expériences et apprentissages (sacrements, enseignements, Révélation et Tradition) doivent conduire à l’Amour de Dieu, sinon ils conduisent ailleurs.
L’Amour est le centre et contient la réponse à tout. Nous ne disons pas que la personne a la réponse à tout, mais bien que l’Amour, Dieu a la réponse à tout. C’est possible que nous n’ayons pas confiance dans les personnes, mais faisons confiance en Dieu. Ensuite nous n’aurons pas de crainte devant les personnes. Tout part de l’Amour et conduit à l’Amour de Dieu, sinon ce n’est pas l’Amour de Dieu.
Puisque nous accueillons l’Amour de Dieu, nous recevons l’élan de l’Amour dans notre cœur à vouloir que l’humanité sache qu’il est Aimé de Dieu.
CHAPITRE 6
NOUS PERMETTONS À L'AMOUR DE CIRCULER EN NOUS ET CHEZ LES AUTRES
Nous permettons à l'Amour de circuler en nous et chez les autres
« L’Esprit Saint vous enseigne tout » Jean, chapitre 14, verset 26.
Puisque nous accueillons l’Amour de Dieu, nous recevons l’élan de l’Amour dans notre cœur, afin que l’humanité sache qu’il est Aimé de Dieu. Cet élan est celui de Dieu, en Premier.
Nous entrons au cœur de l’œuvre de Dieu et de son Évangélisation, qui est Amour, Dieu qui Aime. Nous découvrons et comprenons ce qu’est la Mission de Dieu, et c’est d’Aimer.
« Dieu donne d’être et d’exister, il maintient la créature à chaque instant dans l’être, lui donne d’agir et la porte à son terme. Reconnaître cette dépendance complète par rapport au Créateur est une source de sagesse et de liberté, de joie. » Catéchisme de l’Église Catholique, La profession de la foi, 301.
Savoir que nous sommes Aimés de Dieu, c’est permettre à Dieu d’enlever le voile que nous gardions entre nous et lui, le voile de la peur et du péché qui conduit au mal.
Nous permettons alors à Dieu, qui est déjà en nous, de briller hors de nous. L’Amour de Dieu est en nous comme la lumière du soleil traverse la feuille de l’arbre, comme le vent passe à travers l’air. Les personnes le reçoivent et ressentent que l’Amour rayonne à travers notre être, tout simplement en étant nous-mêmes et nous-mêmes en Dieu, puisque Dieu (Amour) est déjà en nous.
L’Amour circule
Dire que l’Amour de Dieu circule, et nous venons de tout compliquer.
L’Amour de Dieu Est déjà en chaque personne, il ne circule pas. Chaque personne est remplie de l’Amour de Dieu. La vie, la joie, la paix sont les manifestations de l’Amour de Dieu. Nous disons que ‘l’Amour circule’ que ‘l’Amour rayonne’ pour le bien de la pédagogie. Lorsque nous permettons à l’Amour de Dieu de passer de notre cœur au cœur des autres, cela est un bienfait pour l’humanité, sans même que nous soyons près de ces personnes.
Voici ce que nous voulons dire par « l’Amour de Dieu circule ». Lorsqu’une personne joyeuse entre dans la pièce où plusieurs sont rassemblées avec nous, elle n’a pas besoin de parler et nous devenons joyeux à sa présence. Son état de joie rayonne de l’Amour Dieu et déclenche en nous la joie; signe que la joie est déjà en nous, alimentée par l’Amour de Dieu.
C’est donc en ce sens que nous disons que l’Amour de Dieu circule entre nous et nos frères et sœurs humains, comme le sourire peut ramener une personne de la peine subite à la joie reçue.
Or, il serait mieux de vous laisser méditer seulement sur les titres des 7 chapitres de cette première partie du livre. Mais, comme tout ne s’apprend pas en 1 seconde, nous espérons vous accompagner et vous permettre d’être libres tout en ayant un outil pour vivre et permettre à Dieu de rayonner son Amour.
Si une personne se donne de la joie de lire vraiment ce manuel, sans le lire en diagonale (trop rapidement en pensant savoir c quoi l’amour), en le réfléchissant, en le méditant, cela ne sera pas trop long qu’elle sera déjà accueillante de l’Amour du Cœur de Dieu. Très souvent, la personne va être touchée immédiatement et simplement avec la question et la réponse (chapitre 1 et 2).
L’attente porte fruit
Ceci peut sembler un peu hors de nos pratiques habituelles, puisque nous voudrions que tout le monde saisisse rapidement que Dieu les Aime après l’avoir découvert et compris, mais il est bon d’attendre avant de commencer à partager la découverte de la base avec quelqu’un d’autre. C’est une bonne idée de nous permettre du temps, disons six mois à un an, pour réfléchir, pour nous laisser Aimer par Dieu, le laisser nous ajuster et éloigner de nous ce qui n’est pas de lui, afin de permettre à son Amour d’être en nous. Pendant ce temps précieux, la Lumière de Dieu réfléchit de plus en plus hors de nous, vers son peuple, sa famille.
Le partage
Puis, après avoir bien saisi la base, nous pouvons peu à peu vivre l’expérience de la partager à d’autres. Débutons avec une seule personne à la foi (fois) ou avec un couple, mais pas à plusieurs personnes du coup. Pour chaque nouvelle personne, débutons avec la question et la réponse du chapitre 1 et 2, afin d’observer où la personne est rendue, sa place dans l’existence; près de Dieu ou éloignée de Dieu. Observons sa réponse. Et soyons prudents. Ce n’est pas parce qu’elle semble bien comprendre qu’elle a bien compris.
Le but de notre présence près des gens, le but du dialogue avec eux, c’est l’Amour. C’est tout (total) et c’est tout (rien de plus).
Puisque la base sera nouvellement transmise dans notre entourage, la majorité des personnes ne s’y attendent pas, tout comme pour nous au début. Les questions et les réponses dont elles nous feront part est pour nous une occasion, chaque fois, de conduire ces personnes à la base et, elles nous aideront aussi à continuer à améliorer notre compréhension de la base. C’est un avantage pour nous.
Trop souvent, nous disons que les Scribes et les Pharisiens essayaient de piéger Jésus, mais pour le plus clair du temps, ils essayaient seulement de le comprendre davantage, ils lui posaient des questions d’éclaircissement. Et heureusement que nous avons ces questions réunies dans les Évangiles, parce qu’ils nous guident par les réponses de Jésus.
Les questions que les gens nous poseront, même celles qui semblent piégées, sont un avantage, mais elles seront un inconvénient si nous nous sentons personnellement attaqués ou si nous voulons défendre nos principes acquis au fil de notre existence. Or, nous devons vraiment faire le ménage de notre mémoire, tout remettre à Jésus, ne rien prendre contre nous ou contre l’Église, être libres, pour apprendre une nouvelle langue, celle du pur Amour de Dieu.
L’Amour élance
« Voici le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus : « rendre témoignage à l’évangile de la grâce de Dieu. » » Actes, chapitre 20, verset 24
L’Évangile, c’est Jésus et il est la Grâce. Comment rendre témoignage de la grâce, de l’Amour de Dieu aux personnes, sinon de permettre à Dieu de le dire lui-même?
Évangélisation -> Évangile -> Bonne Nouvelle –> Jésus. C’est Jésus qui Évangélise, c’est Dieu qui Évangélise. Jésus est la Bonne Nouvelle, l’Évangile, l’Évangélisateur.
Pour ce chapitre et pour bien saisir le but de
la Sagesse de l’Amour de Dieu (de la base), il sera nécessaire de comprendre
que l’Amour de Dieu (fait) élance la personne vers les autres et que
Dieu est celui qui sert son Amour en passant par notre cœur. Ce n’est pas nous
qui avons l’initiative de l’Amour, mais Dieu :
Puisque Dieu est Amour, que fait-il? Il Aime. Puisqu’il Aime, que faisons-nous? Nous nous laissons Aimer du Seigneur. Le Fils de l’homme est venu pour Aimer.
« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. » Matthieu, chapitre 20, verset 28 (et Mc 10,45)
De cette manière, nous avons à méditer davantage sur l’œuvre de Dieu, ce qu’il réalise avec Amour en passant lui-même en nous vers les personnes que nous rencontrons. Nous sommes invités à conserver cette perspective, cette idée bien en mémoire, pour ne pas faire dérailler l’importance de reconnaître que l’Amour est de Dieu et non pas de nous.
*Ceci est très important, car tout peut dérailler avec ce tout petit détail : Dès que nous combattons la réalité que c’est Dieu qui Aime, que nous croyons fermement que c’est nous qui aimons, nous retournons immédiatement dans nos connaissances au passé et il n’y a alors plus d’évolution pour nous. Nous sommes totalement passés à côté.
Descendons quelques marches et permettons à Dieu d’être Dieu. Nous devons revenir à cette réalité chaque jour, que c’est Dieu qui Aime, c’est Dieu qui sert son Amour. Si nous ressentons un malaise avec cela, remettons-le à Dieu et permettons-lui de nous Aimer. Tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas bien saisi cela, il ne sert à rien d’évangéliser. L’évangélisation n’est jamais de nous. C’est Dieu qui Évangélise.
« Jésus aime les siens, il les aime jusqu’au bout » Jean, chapitre 13, verset 1.
Cela est le premier verset qui conduit au lavement des pieds de Pierre où Jésus sert son Amour 100%.
Jésus, Dieu sert l’Amour. C’est précisément ce que Jésus dit à Pierre, de paroles précises :
Jésus verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi » Jean, chapitre 13, verset 5 à 8.
La tentation nous secoue et nous fait entrer dans l’illusion de ne pas permettre à Dieu d’être Dieu et de vouloir tout faire pour lui ou à sa place et nous placer entre lui et les personnes. C’est très tentant de ne pas laisser Jésus faire, comme pour Pierre ici, et de dire à Jésus que nous pouvons y arriver et que nous pouvons convertir les gens, par nous-mêmes. Pire encore, de ne pas laisser Jésus faire son œuvre:
Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Erreur. Pierre dit non à Jésus. Cela est un éloignement de Dieu, cela conduit à pécher et au mal. Le mal est de ne pas permettre à Dieu de réaliser son œuvre en nous et par conséquence, de ne pas lui permettre de réaliser son œuvre dans les personnes de notre entourage.
Jésus est clair, net, précis avec Pierre, lorsqu’il lui répond : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
Si tu ne te laisse pas servir par moi (Jésus), tu n’es pas avec moi. Cela est clair. Et c’est là que Jésus confirme que c’est sa Mission et son Évangélisation, que l’Amour est son œuvre.
Jésus enlève la tentation à Pierre, celle de vouloir prendre la place de Jésus. Jésus dégage Pierre de tous les moyens qu’il voudrait se donner. Jésus n’offre pas d’autre option que Pierre place son entière confiance en lui. Il n’y a qu’un seul choix, choisir Jésus, lui permettre d’être le Missionnaire et lui permettre d’Évangéliser. De cette manière, cela nous place devant la réalité que nous devons être de tout cœur avec Jésus pour le laisser Évangéliser, lui l’Évangélisateur. Par la suite, le premier pape veut que Jésus le lave au complet, mais l’Amour est déjà pur et en lui.
L’être que nous sommes n’a pas été créé par nous, mais il est une grâce de Dieu. Tout est grâce. L’Amour est Grâce. Dieu est Amour, or Dieu seul transmet l’Amour. Comme saint Jean Baptiste, nous pointons vers l’Amour, et nous nous effaçons, laissant toute la place à Jésus. Quand nous disons : « Dieu est Amour », c’est Dieu qui passe à travers nous pour le dire, lui-même, aux personnes.
« Jésus aime les siens, il les aime jusqu’au bout. » Il leur apprend qu’il n’y a qu’un seul Amour et c’est le sien.
La simplicité prudente
La relation que nous vivons avec des personnes est plus précieuse et délicate que nous pouvons même imaginer. Parfois, nous n’avons que quelques minutes pour leur parler et leur transmettre la base. Ce que nous disons et faisons avec les personnes passent souvent inaperçu et peut causer de la peine ou de la joie.
Puisque la majorité des personnes ne nous le disent pas lorsque nous les blessons (elles vont souvent le dire à d’autres), et ne nous le disent pas lorsqu’elles sont touchées au cœur avec joie, nous sommes souvent seul à chercher à savoir si nos propos et gestes sont ajustés ou non à l’être humain qui est devant nous. Ce discernement est plutôt et même très difficile.
Pour certaines personnes aussi, rien ne semble les rejoindre. Nous aurons tout de même fait notre possible en leur ayant transmis l’Amour de Dieu (l’Amour est la totalité), spécialement la question et la réponse du chapitre 1 et 2. Et leur avoir dit, nous purifie par l’Amour de Dieu.
Aussi, le moment doit être propice, paisible, joyeux pour transmettre la base. Ce n’est pas le bon moment, s’il y a une catastrophe ou un moment d’inquiétude ou de peur chez l’autre ou en nous.
Savoir ce que nous dirons aux personnes (le moins de paroles possible et l’information de ce manuel) est un atout majeur pour améliorer notre existence et la leur tout en étant constamment conscient de leur laisser la liberté et la responsabilité de leur choix. C’est le but de cette formation. Ne pas dire aux personnes quoi faire, mais à partir de leurs expériences et de leur partage, ouvrir la porte vers la base lorsque c’est possible, leur permettre de toucher l’Amour de Dieu où Dieu crée sa relation avec elles, et en ne plaçant pas les projecteurs sur nous, toujours avec douceur et en respectant les limites qui se pointent, voire discrètement. Nous les conduisons prudemment à la genèse de la relation avec Dieu.
Nous devons être très prudents de ce que nous allons dire aux personnes. Il ne s’agit pas de parler de celle qui nous a fait connaître la base. Il ne s’agit pas non plus de se créer des idées pour forcer ou pousser, convaincre ou manipuler une personne à comprendre ce qu’elle vit et moins encore de la prendre en charge.
Gardons en mémoire que nous devons être libres, totalement libre de cette personne et de la rendre totalement libre de nous, après lui avoir partagé la base. Il suffit de simplement poser la question et la réponse du chapitre 1 et 2, et observer leur réaction. Souvent cette réaction sera visible par une transformation de leur être dont des rayons de l’Amour se reflète immédiatement hors de leur être.
L’élan de l’Amour
Pour une personne qui accueille l’Amour de Dieu en elle, l’élan que cela révèle et produit au cœur de son être la conduit vers les autres. Ses barrières et ses peurs tombent. La réalité devient précise, claire et lumineuse.
Elle saisit ce que le Seigneur fait en elle et pourquoi il l’Aime à l’infini de la plus grande joie qu’elle ait vécue, sans pouvoir le décrire à son tour. Elle devra aussi faire confiance au Seigneur. Cela se vit d’expérience.
Sa transformation est remarquée par les personnes de son entourage. L’Amour, dont elle permet de se dévoiler de plus en plus en elle et hors d’elle rejoint les personnes qu’elle rencontre. Ses amis, sa famille vont lui dire qu’elle est transformée soit en n’acceptant pas sa transformation (lumineuse) soit en se réjouissant de la voir si épanouie.
La famille et les amis
Soyons surtout prudents et patients avec la famille et les amis. Ce n’est pas parce qu’ils ont une relation avec nous qu’ils sont prêts à écouter, prêts à recevoir. Commençons encore plus délicatement avec eux, qu’avec une personne que nous ne connaissons pas.
Souvent, ils ne saisissent pas immédiatement la base. Et vouloir absolument leur faire saisir pourrait même les exaspérer et ils peuvent s’éloigner de nous; ce qui causerait des fermetures, des blessures et des blocages. N’insistons pas au risque de les frustrer et permettons-leur une réflexion de 7 ans. Et si après 7 ans, ils ne saisissent pas, ajoutons des années. L’important, c’est que nous continuons à cheminer avec la base, nous-mêmes et devenir plus libres, grâce à l’Amour de Dieu. Il y a de nombreuses personnes qui cherchent et attendent que quelqu’un leur dise que Dieu les Aime. Nous pouvons aller vers elles, en attendant.
Bernadette Soubirous
Nous pouvons nous inspirer de l’attitude de Bernadette Soubirous, qui a dit si peu de choses, tout en y allant directement au but. C’est une pratique sage que celle-là. Devant l’incrédulité des gens et devant l’ampleur que prend la grotte de Lourdes et le message de Marie : « Je suis l’Immaculée Conception », Bernadette leur répond : « Je suis chargée de vous le dire, pas de vous le faire croire » Aleteia, Rachel Molinatti - publié le 17/02/20 - mis à jour le 17/02/22
Cela est de la sagesse. Bernadette n’est pas entrée dans un dialogue qui s’éternise, avec plein de mots ou des mots vagues, et elle n’a pas essayé de les convaincre. Elle a dit tout simplement ce qu’elle a dit et elle a continué son chemin. Voilà l’attitude du partage de la base qui ne nous appartient pas, mais qui est le message de Dieu pour tous les humains : « Je vous Aime ».
Nous remarquons que la chapelle a été construite et que Marie est reconnue depuis, par l’Église, comme « l’Immaculée Conception ». La responsabilité de la réponse n’était pas celle de Bernadette, mais celle de chaque personne qui n’y croient pas. La seule responsabilité de Bernadette était de transmettre le message de Marie. C’est identique pour la base. Nous transmettons le message de l’Amour de Dieu, seulement. Nous le disons à une personne et cela lui appartient; elle est libre d’accueillir l’Amour de Dieu ou non.
Lorsque nous sommes convaincus que Dieu nous Aime, nous n’avons qu’à le dire aux autres. Jusqu’ici, la question et la réponse des chapitres 1 et 2 disent la réalité comme elle est : L’Amour de Dieu est à l’infini de la plus grande joie que nous ayons vécue.
« Je suis chargée de vous le dire, pas de vous le faire croire. » Que voulons-nous dire de plus important aux personnes sinon que Dieu les Aime et de se laisser Aimer de Dieu? Le reste suivra, tout comme Pierre est devenu le premier Pape.
Pourquoi des personnes ne saisissent pas?
Revenons brièvement avec ceci.
Les gens sont déconnectés parce que nous sommes trop souvent et ils sont trop souvent compliqués. Nous cherchons à passer par la connaissance seule (par nos moyens), nous voulons en dire trop ou nous craignons de dire l’Amour, et nous nous éloignons, tandis que cela prend simplement le cœur et le cœur en premier.
Nous essayons de remplir immédiatement la tête des personnes de connaissance (préparation aux sacrements, enseignements, formations) au lieu de connecter la personne à l'Amour de Dieu. Ce sera comme une cymbale retentissante et rien de plus. Cette connaissance ne sera saisie que si la personne a déjà saisi qu’elle est Aimée de Dieu.
La base nous dévoile cela et elle nous invite à devenir simple. Chaque cours, enseignement, préparation aux sacrements, devrait commencer par la connexion à l'Amour de Dieu, permettre à la personne de découvrir qu’elle est Aimée de Dieu et se laisser Aimer et continuer pendant les prochains cours :
Le but de la catéchèse : « Mettre en communion avec Jésus-Christ : lui seul peut conduire à l’amour du Père dans l’Esprit et nous faire participer à la vie de la Trinité Sainte. » Catéchisme de l’Église Catholique, 1999, numéro 426
« Dieu seul peut conduire à l’Amour ». Nous partageons simplement la base, mais « Dieu seul conduit à l’Amour ». Dieu seul, pas nous. L’Amour seul, pas nous. C’est à méditer longuement, afin de ne pas prendre la place de Dieu.
Ne jamais penser que nous connaissons une personne
Ceci est tellement vrai. Ne pensons jamais que nous connaissons une personne. Ne nous en faisons jamais une idée ni la première fois ni la deuxième fois, ni la troisième, ni la énième fois. Débarrassons-nous de notre connaissance, de nos concepts, du cadre dans lequel nous avons placé des membres de notre famille, de nos amis et des personnes en général. Chaque personne change à chaque seconde. Détachons-nous de nos idées préconçues que nous étiquetons et plaquons sur les personnes. Acceptons de devenir libres et permettons cette liberté pour les personnes, grâce à l’Amour de Dieu.
Nous découvrirons ainsi les beautés de Dieu en elles. Nous pourrons ainsi leur permettre de voir ses beautés. Nous verrons notre entourage devenir plus joyeux, lumineux à notre simple présence, c’est-à-dire en étant conscient de la présence de Dieu en nous, puisque nous nous sommes détachés de tout ce qui est compliqué et de tout ce qui complique.
Faire
Souvent nous nous disons que nous n’en faisons pas assez. C’est vrai, nous pouvons toujours en faire plus pour les gens, mais est-ce d’en faire plus qui nous est demandé? N’est-ce pas ce que Jésus a voulu libérer chez Pierre, en le servant lui-même? Nous n’avons pas la capacité de tout faire dans le monde. L’épuisement nous guette. Dieu seul a la liberté totale de toucher le cœur de chaque personne.
Puis, pour que les personnes « deviennent comme nous », nous allons les guider en leur disant qu’il faut faire telle chose, telle autre chose, mais nous n’irons pas à l’essentiel. Or, la personne va continuer à chercher, frapper, demander, faire, tout comme nous, sans jamais savoir qu’elle est Aimée et que c’est l’Amour qui élance à réaliser non pas notre œuvre, mais l’œuvre de Dieu. La personne aura l’impression qu’elle devra « tout faire » pour être Aimée… de Dieu. Non. La personne est Aimé de Dieu, en ce moment, là où elle est.
En voulant bien « faire », nous en « faisons » trop, nous en disons trop et nous conduisons les personnes à faire comme nous, à aller ailleurs à la recherche de Dieu. Et pendant que nous sommes tous ailleurs, les conflits, les guerres et les maladies pullulent (augmentent radicalement). La maladie est une guerre, la guerre est une maladie et le mal (maladie-guerre) est l’éloignement de l’Amour de Dieu.
Aussi, nous ne pouvons pas ‘faire l’Amour’. L’Amour ne se fait pas. L’Amour se reçoit de Dieu et nous lui permettons de passer de notre cœur au cœur de l’autre.
Posons-nous cette question : Faisons-nous la volonté de Dieu en nous élançant partout et dans tous les sens, à tout faire sans réfléchir aux conséquences ou bien nous permettons à Dieu de faire sa volonté en nous et que son Amour élance notre être vers les gens, pour qu’il réalise sa volonté en eux?
Bien sûr, nous faisons le nécessaire chaque jour, mais c’est Dieu qui réalise sa Mission au cœur du monde.
La liberté
Des personnes qui vivent des transformations, cela se voit souvent dans les premières secondes après la question et la réponse, du chapitre 1 et 2. C’est émerveillant de voir une personne avec une tristesse qui la tient captive depuis des années découvrir qu’elle est Aimée de Dieu et que la joie vient la combler. Nous voyons alors la joie de son cœur reflétée dans ses yeux, sur son visage, et aussi dans tout son être. Cette joie sentie demeure avec elle, parce qu’elle a son point de repère à se laisse Aimer de Dieu et à le laisser circuler de cœur en cœur, tant qu’elle y demeure dans l’Amour. Merci Seigneur de m’Aimer.
L’instant précis où la personne se laisser Aimer de Dieu, la libère. Elle est moins inquiète et elle commence à voir plus clair dans sa vie et dans la vie des autres. Elle vit le départ de l’inquiétude à la quiétude, de la peur à la confiance, de l’éloignement à être familière avec Dieu. Cela améliore ses relations (religion) avec chaque personne.
L’Amour de Dieu à l’œuvre dans les personnes
Chaque fois que nous observons l’Amour de Dieu transformer le cœur des personnes, nous voyons l’Amour, nous voyons Dieu, nous connaissons Dieu (saint Jean) et la joie en nous est doublée. La joie devient tellement intense que nous disons intérieurement : « Merci Seigneur pour la Grâce d’accueillir tes grâces. » La Grâce, l’Amour de Dieu nous aide à débloquer et guérir, afin que son Amour passe encore plus librement en nous. L’Amour et la joie est équilibre. Tout comme la bonne eau n’a pas de goût, l’Amour de Dieu est équilibre; ni euphorie ni tristesse, simplement bien-être et paix.
Nous pouvons répéter ce remerciement et cette prière :
Dieu te dit : Je t’Aime!
Merci Seigneur de m’Aimer.
Merci Seigneur pour ton Amour qui passe en mon cœur, au cœur de ma famille, de mes amis et de l’humanité.
Le mot « Merci » au début nous situe au moment présent. Dire merci à Dieu en ce moment nous rappelle de revenir au présent et de se laisser Aimer à nouveau de l’Amour de Dieu.
La suite est la permission à Dieu Amour de passer en nous pour rejoindre chaque personne, toutes les personnes.
Puisque des personnes se laissent Aimer de Dieu, elles souhaitent aussi que Dieu réalise son œuvre d’Aimer. De cette manière l’Amour de Dieu circule et nous revient.
+
Qui autour de nous semble prêt à entendre et accueillir l’Amour de Dieu?
CHAPITRE 7
PERMETTRE À L'AMOUR DE CIRCULER - LES AMBASSADEURS
D'autres permettent à l'Amour de circuler - Les ambassadeurs
Puisque des personnes se laissent Aimer de Dieu, elles souhaitent aussi que Dieu réalise son œuvre d’Aimer. De cette manière, l’Amour de Dieu circule et nous revient.
Qui autour de nous semble prêt à entendre et accueillir l’Amour de Dieu?
Pour les personnes qui accueillent la base, elles veulent rencontrer plus de personnes et leur annoncer qu’elles sont Aimées de Dieu, en plus des autres tâches de la journée. C’est l’élan naturel de l’Amour de Dieu. Elles savent accueillir la présence de Dieu dans leur vie et le laisse les élancer par Amour. Les merveilles se multiplient, les personnes en parlent et les réalisations simples émerveillent. Voir Dieu à l’œuvre embrasse et embrase l’âme. C’est une grâce de voir Dieu, l’Amour agir et voir la transformation chez la personne à devenir davantage elle-même, libre, au cœur du monde et de l’Église.
Quoi leur dire?
Il y a des personnes autour de nous. Nous sommes en famille, entres amis, entre collègues et connaissances et le dialogue se promène d’une idée à l’autre, d’un partage à l’autre. Souvent, même très souvent, il n’est pas question de Dieu.
À ce moment, lorsque nous en sommes conscients que les partages se promènent de tout et de rien, il n’y a pas vraiment d’ouverture pour la base. Mais, nous pouvons nous arrêter quelques secondes et dire intérieurement au Seigneur : « Aide-moi à reconnaitre quand quelqu’un tournera autour d’un sujet qui me permettra d’y insérer un tout petit peu de la base à quelqu’un. » Les autres tout près l’entendront.
Par exemple, une personne du groupe dit : « C’est une très belle journée! ». Notre réponse : « Oui, très belle! ». Nous encourageons la beauté. Nous n’avons pas eu à chercher quoi dire, nous lui avons laissé l’initiative et nous avons simplement encouragé. Et répondre est tout simple. Nous appuyons sur ce qui est positif. Cela peut sembler anodin, mais c’est efficace.
De manière subtilement négative maintenant, une personne s’exclame : « Nous avons terminé la chambre de l’enfant qui va naître, cela vaut la peine! » Cela peut paraître anodin, mais ne l’est pas. La personne se nourrit de ce qu’elle dit (et de ce qu’elle entend). La personne ne se rend pas compte qu’elle se nourrit de cette peine. La peine n’est pas la joie. Nous pouvons ajuster : « Oui, ça vaut la joie. » Et permettre du temps à la personne, pour qu’elle réalise la remise à l’endroit, à la réalité.
Vous remarquez que de cet ajustement, il n’y a pas de point d’exclamation. Le but est de demeurer neutre et permettre à la personne d’expérimenter son sentiment. Être neutre est nécessaire. Nous n’avons pas à démontrer que nous sommes savants, que nous savons tout. Demeurons simples, demeurons nous-mêmes et amusons-nous intérieurement, sans que cela paraisse trop pour la personne. Remarquons que la réponse est toute simple. Plus la phrase sera courte, claire, simple et précise, plus le message sera efficace : « Cela vaut la joie ».
Offrir l’Amour de Dieu que nous avons en nous
Lorsque nous permettons à Dieu de nous Aimer, nous réalisons à quel point Dieu est simple; il n’est pas compliqué. Découvrir que Dieu nous Aime est tout et c’est tout. Nous nous exclamons « wow! » Depuis, la joie remplis notre cœur à chaque instant. Nous avons accueilli toutes les grâces, nous sommes comblés. Continuons d’accueillir les grâces, parce que nous ne sommes pas habitués de les recevoir et nous avons encore besoin de débloquer et de guérison.
Nous avons placé l’exclamation « wow! » en caractère gras, pour que nous soyons attentifs à cela lorsqu’une personne le dira. Cela est un signe fort qu’elle a été touchée par l’Amour de Dieu. Elle en est dépassée. Permettons-lui du temps, afin de le ressentir.
Nous avons reçu l’Amour de Dieu et de l’intérieur, après ce « wow », il y a un empressement à témoigner à toutes les personnes sur la route, qui cherchent Jésus, et de leur annoncer les merveilles du Seigneur. Nous avons bien appris et expérimenté, pendant quelques mois, dans notre cœur et au cœur de notre être combien c’est simple de nous laisser Aimer de Jésus et nous voulons l’enseigner aux autres.
À toutes personnes
Cette base se transmet mondialement avec l’aide de l’Esprit Saint, lui qui est sans frontière, simplement, à tous les peuples, à chaque personne, une à la fois (une à la foi). Avec la simple question et la réponse des chapitres 1 et 2, nous avons déjà tout fait. La suite dépend de la personne et de son accueil.
Il est souhaitable de bien suivre la réaction de la personne. Souvent, elle va apprécier, ne rien dire ou ne pas arrêter de parler. Elle peut aussi le refuser et elle posera une question qui démontre ce qui la bloque. Par exemple, elle posera une question embêtante qui retourne à la souffrance ou à Dieu qui permettrait le mal ou autre chose semblable. Elle ne le dit pas directement, mais le fond est qu’elle croit fermement que Dieu nous punit. Rappelons-nous que la souffrance est un rappel de la mémoire d’un mal vécu au passé. Et que Dieu ne permet pas le mal, puisqu’il est Amour.
Lorsque le médecin donne le diagnostic, la personne peut réagir avec choc, négation, déni ou bien avec sérénité, en se disant qu’elle va passer au travers tout en observant la grâce qu’elle a d’être encore vivante. Lorsqu’une personne saisit la base, il se passe le même phénomène d’accueil ou de déni de l’Amour de Dieu. C’est observable, discrètement.
De fait, le déni dans ce cas, n’est pas le déni direct de l’Amour de Dieu qui est pur, mais du message négatif et indirect qu’elle s’est donnée ou que d’autres lui ont transmis contre l’Amour et qui la coupe elle-même de l’Amour. L’Amour est toujours avec elle et en elle, qu’elle le veuille ou non, mais elle se tient éloignée.
La question et la réponse
Avec la base, c’est beaucoup plus simple. Pour débuter, demandons à la personne si nous pouvons lui poser une question. Elle va normalement répondre ‘oui’. Voilà, c’est déjà réussi, car la question est le diagnostic et l’antidote, un rappel de la joie en nous. Dieu passe au moment de cette question : Quelle est la plus grande joie que tu as vécue?
Ce qui est merveilleux, c’est que la personne qui reçoit la question et cette réponse : L’Amour de Dieu est à l’infini de la plus grande joie que tu as vécue, Dieu lui est dévoilé et elle reçoit le nécessaire pour continuer sa démarche intérieure avec l’Amour de Dieu, que nous soyons présents ou non. Elle continuera possiblement le dialogue et se posera ou nous posera des questions. Si c’est le cas, ce sera une grâce de pouvoir continuer à parler de l’Amour de Dieu, ensemble.
Si la personne bloque le moindrement, il est important d’arrêter et d’ouvrir sur d’autres sujets avec elle. N’essayons pas de la convaincre, mais offrons des réponses justes et claires.
Les ambassadeurs
Marie et Joseph sont les premiers ambassadeurs. Ils conduisent au Cœur de Jésus, de Dieu. Bernadette Soubirous est aussi ambassadrice.
La base est tellement simple que chaque personne qui la reçoit et la vit pendant un certain temps peut la transmettre à son entourage immédiat. Nous n’avons pas besoin d’un grand coffre plein d’outils et de longues études. Nous le portons en nous. L’Amour de Dieu en nous contient tout ce qui est nécessaire pour sa Mission, et son Intelligence (l’Esprit Saint) nous offre les réponses au fil des différentes rencontres : « L’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout » Jean, chapitre 14, verset 26. Il s’agit de demeurer conscients et présents.
L’Amour en nous
L’intelligence de Dieu, c’est Jésus dans le ventre de Marie qui rejoint Jean Baptiste qui sursaute dans le ventre de sa mère Élizabeth, et elle dit à Marie : « Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de tes entrailles est béni. » C’est la seule femme qui a dit cela à une autre femme de toute l’histoire humaine.
C’est l’Intelligence, l’Amour de Dieu qui part de Jésus vers Jean Baptiste et touche le cœur d’Élizabeth d’où elle dit la vérité, puis Marie s’exclame de joie : « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur, il s’est penché sur sa servante. » La joie de l’Amour fait le tour, de Jésus à Marie.
Lorsque nous savons que nous sommes Aimés de Dieu, nous exultons aussi de joie, puisque nous sommes aussi remplis de grâces et les rayons de l’Amour passent de notre cœur au cœur de l’humanité (c’est aussi le propre de la réception de l’Eucharistie. Les rayons d’Amour de l’Eucharistie passent à travers nous pour toucher, à l’instant, les personnes présentes et l’humanité), même si nous ne disons et ne faisons rien de particulier, au jour le jour. Jésus, dans le ventre de Marie a touché de son Amour Jean le Baptiste, Élizabeth, puis Marie (Voir Luc, chapitre 1, versets 5 à 56).
Nous avons plusieurs choix dans une journée, recevoir l’Eucharistie, les sacrements, est aussi un choix, où nous redisons oui à Dieu et où nous permettons à son Amour de directement prendre place en nous. L’éloignement de l’Eucharistie et des sacrements est un éloignement de l’Amour.
Jean le Baptiste, Élizabeth et Marie n’ont rien eu à faire et l’Amour était présent. Marie a simplement dit : « Ave Élizabeth ». Et les paroles de la bouche d’Élizabeth étaient celles de Dieu. C’est l’Amour de Dieu qui est passé du Cœur de Jésus en leur cœur et les a tous réjouis et comblé de sa Grâce. Tout cela est rendu possible grâce à Marie qui a dit oui de porter Jésus dans son ventre.
Il s’agit de bien comprendre ici, que le fait de ne rien faire veut dire de laisser toute la place au Seigneur au cœur de notre vie et dans notre ventre (Eucharistie) et lui permettre d’Évangéliser les cœurs autour de nous. L’élan de l’Amour nous conduira où Dieu veut et à réaliser l’œuvre de Dieu. Cela améliorera même les tâches habituelles. Pour saisir son Intelligence, il est nécessaire de nous laisser Aimer de lui. C’est la Trinité qui transmet son message à Jean le Baptiste, puis de Élizabeth à sa cousine Marie.
Plus nous acceptons de nous laisser Aimer de Dieu, plus son Amour ouvre notre cœur et plus les personnes autour de nous le reçoivent. C’est tout simple. Et nous percevons de plus en plus les beautés de Dieu dans les cœurs. Permettons à Dieu d’être Dieu et permettons-lui d’Évangéliser. C’est son œuvre.
Une simple parole
Nous observons de plus en plus ce que les personnes disent. Et nous pouvons d’une simple parole relancer leur cheminement. Par exemple, elle peut dire : « Je ne comprends pas pourquoi Dieu permet le mal. » Plaçons sa phrase au positif et nous aurons la réponse : « Oui, c’est cela, Dieu est Amour ». Donnons cela comme réponse pour commencer. Une simple réflexion de ce qu’elle nous a dit, donne la même réponse que sa question, mais de manière positive. Et cela dévoile la vérité qui y était contenu. En même temps, cela nous apprend une réponse à retenir pour la prochaine personne qui le dira.
Ne disons pas tout d’un coup et n’ajoutons pas, puisque cette réponse est simple, claire et précise, complète. Moins nous en disons, mieux c’est. Plus nous écoutons la personne, mieux c’est. Et observons si sa réponse la relance ou bien si son blocage ou sa blessure la coince. Si elle est relancée, elle va le dire, sinon, elle va vouloir en ressortir. Permettons-lui sa réaction et le temps nécessaire dont elle aura besoin pour y réfléchir.
Par la suite, après sa réaction dite de manière positive, nous pouvons ajouter soit pour confirmer que Dieu ne permet pas le mal soit pour la relancer avec un passage biblique précis, net, clair. Nous pouvons ajouter ce passage biblique, par exemple : « Dieu n’a permis à personne de pécher » Ben Sirac le Sage, chapitre 15, verset 20. Ce passage est très précis et il dit la réalité comme elle est. Ensuite, nous pouvons ajouter ce que saint Jean a écrit souvent, que Dieu est Amour… la conversation peut continuer tant que la personne ne bloque pas.
Soyons totalement attentifs à ce qu’une personne peut bloquer et se cramponner dans la connaissance qu’elle a reçue au cours de son existence (La mémoire est tenace lorsque nous la laissons nous conduire, lorsque nous craignons d’apprendre du nouveau ou de simplifier, de lâcher prise et de laisser aller ce qui est inutile).
Il est même possible que la personne nous prenne en rogne. Pendant qu’elle nous prend en rogne, demeurons confiants en Dieu, elle réfléchit puisqu’elle combat ce qui a été dit. Elle combat aussi l’Amour de Dieu. Le message de l’Amour va la suivre, Dieu continue avec elle. Permettons-lui le temps nécessaire. Passons à un autre appel, à une autre personne. Pendant ce temps, il y a d’autres personnes que nous pouvons rejoindre.
Nous n’avons pas de réponse
Nous pouvons nous excuser auprès de la personne lorsque nous n’avons pas immédiatement la réponse. Ne cherchons pas la réponse pendant que la personne est avec nous. Elle pourrait se servir de quelque chose que nous dirions qui la confirmerait dans son refus. Nous pouvons, le soir ou pendant une semaine, nous donner un peu de temps pour y réfléchir et trouver la réponse, après avoir demandé à Dieu qu’elle réponse lui offrir. Lorsque nous avons la réponse, qu’elle soit là ou non, la réponse aidera d’autres personnes puisque, la majorité des personnes ont les mêmes questionnements.
La base est le lieu de rassemblement
Beaucoup craignent les autres dans l'Église, parce qu’il n’y a pas de point en commun. Ils seront aux aguets dès qu’une nouvelle personne se pointe et cela cause de l’inconfort. La base, l’Amour de Dieu est le point commun, celui qui nous unit. Et c’est très simple de vérifier si la personne reçoit et accueille l’Amour de Dieu ou non.
Il n’y a alors plus de crainte, puisqu’il n’y a pas d’ennemis. Il y a seulement des gens qui sont éloignés de l’Amour de Dieu. Et nous avons la réponse en leur permettant de savoir qu’ils sont Aimés de Dieu.
En suivant la démarche de ce manuel, nous saurons rapidement et assez précisément à quel niveau la personne se tient. Se tient-elle près de l’Amour, de Dieu, ou bien est-elle plus ou moins éloignée? (Voyez la barre graduée du chapitre : Les deux mains). Nous avons maintenant des outils pour la rejoindre, afin qu’elle permette à Dieu d’être reconnu dans son cœur, lui ouvrir et passer à travers elle vers d’autres.
La base (points majeurs de ce manuel, pour ne pas toujours répéter tout) est un point commun de rassemblement, le carrefour de l’Amour et de la Présence de Dieu. Ce rassemblement n’est pas dans un lieu physique, mais un lien entre le Cœur de Dieu et tous les cœurs. Le Cœur de Dieu rassemble. Lorsque nous avons saisi cela, l’Amour peut entrer dans le cœur des personnes de tous les groupes.
Simple transmission, un langage
Ce qui unit l’humanité, c’est que chaque personne contient en elle l’Amour de Dieu et peut permettre à Dieu de le rayonner. Nous portons partout l’Amour de Dieu en nous. De la même manière, nous sommes enceintes lors de la réception de l’Eucharistie, de Dieu en nous.
Le moment où nous pensons à cette prière et dès la rencontre d’une personne, librement et de manière responsable, nous venons de permettre à l’Amour de passer du Cœur de Dieu à notre cœur, à son cœur, et à travers son cœur dans le cœur du prochain (pédagogie). Ceci est la base + les points majeurs de ce manuel :
Dieu te dit : Je t’Aime!
Merci Seigneur de m’Aimer.
Merci Seigneur pour ton Amour qui passe en mon cœur, au cœur de ma famille, de mes amis et de l’humanité.
Chaque fois que nous récitons cette prière, cette réalité, l’Amour nous lave, débloque, guérit, purifie, sanctifie et il fait pareil dans tous les cœurs.
Être conscient et savoir que l’Amour est en nous, permet aux autres d’en être rejoints au moment même où nous sommes en leur présence, même si nous ne l’avons pas dit de vive voix. Dès que nous savons que l’Amour de Dieu est en nous, l’Amour se transmet et éveille à l’Amour les personnes sur la route. Une personne peut alors se sentir pleine de joie et ne saurait pas que c’est parce que nous accueillons et acceptons que l’Amour de Dieu passe de notre cœur à leur cœur. Dès à présent, la Trinité touche leur cœur et cela peut même conduire cette personne à nous, si elle accueille le moindrement l’Amour de Dieu, afin de lui présenter la base.
Bien sûr, s’il est possible d’avoir plus de temps avec cette personne, nous pouvons y aller de la question et de la réponse (chapitre 1 et 2)
L’invitation
Les personnes ambassadrices vivent dans un milieu qui leur est propre et avec les personnes habituelles qu’elle rencontre chaque jour, chaque semaine, chaque mois, chaque année. Elles utilisent souvent les mêmes mots, le même langage; vit dans la même culture; que ce soit à la maison, à l’église paroissiale, au travail, en voyage.
Les ambassadrices sont en pèlerinage dans le milieu où elles sont, et la grâce de Dieu touche naturellement les personnes autour d’elles. Or, lorsque la base est bien saisie, elles deviennent des phares d’Amour et de Lumière dans leur milieu, au cœur de leur entourage. Elles sont en pèlerinage à chaque instant.
Et en peu de temps, les ambassadeurs dévoileront les beautés, les joies, la paix, l’Amour dans le cœur des personnes et ces dernières se réjouiront avec eux. Lorsque la base est mieux accueillie, des personnes soit lui poseront des questions, soit répondront directement avec la base en disant les réalités comme elles sont, soit elles reviendront avec un témoignage et une réjouissance intense à nous partager après qu’une personne aura saisi qu’elle est Aimée de Dieu.
L’Amour revient vers nous
Dès que nous percevons une personne s’ouvrir et découvrir la joie en elle, dès qu’elle réalise qu’elle est Aimée de Dieu, dès qu’elle transmet la base le plus simplement possible, l’Amour de Dieu vient de passer de notre cœur au leur et de leur cœur au nôtre, comme le vent passe à travers l’air, comme la lumière passe facilement au travers de la petite feuille naissante dans l’arbre, tout comme Jésus a rejoint Jean le Baptiste, Élizabeth et Marie.
Plus simple encore, dès qu’une personne se fait poser la question et la réponse :
Q : Qu’elle est la plus grande joie que tu as vécue?
R : L’Amour de Dieu est à l’infini de la plus grande joie que tu as vécue.
… dès qu’elle se fait poser la question et offrir la réponse, l’Amour de Dieu ouvre plus d’espace en elle. Dès que nous disons : « Dieu est Amour », « Jésus t’Aime » etc., c’est Dieu qui le dit lui-même puisque c’est la vérité sur lui et il se passe quelque chose en nous et dans l’autre. C’est immédiat. Nous recevons plus d’Amour et il est nourriture pour notre être. Puisque chaque mot est une nourriture pour nous, mieux vaut qu’elle soit de Dieu. La Grâce passe à 100%, l’Amour œuvre dans son être et dans le nôtre. Cela donne le goût, cela donne la joie de devenir des ambassadeurs de l’Amour.
Chaque fois que nous méditons la base, l’Amour de Dieu circule en nous, chaque fois que nous le transmettons le plus simplement possible, à cet instant, la Grâce œuvre en nous et en les personnes, nous débloque, nous lave, nous guérit, nous purifie, nous sanctifie et chaque fois l’Amour passe de plus en plus librement à travers nous comme le papillon passe à travers la blancheur du cocon. Nous n’apprenons pas pour quelque chose de futur qui pourrait se produire, nous apprenons et l’Amour est là, il agit immédiatement. C’est un gain chaque fois que nous vivons de l’Amour de Dieu. Nous apprécions, dès l’instant, l’amélioration de notre vie et de celle des autres. Et cela est une joie intense.
Plus les gens vont savoir qu’ils sont Aimés de Dieu, plus la base va se répandre, mieux l'humanité se portera, plus ils chemineront et voudront recevoir l’Eucharistie.
Ne soyons pas surpris des réponses des personnes. Elles débloquent là où leurs pensées les bloquaient. Leurs réponses leur appartiennent et même s’elles semblent nous confronter, remettons-les au Seigneur et permettons à la personne de se retrouver. Car si la base est une merveille pour plusieurs personnes, parfois la découverte de la base peut ébranler certaines personnes. Cependant, ce n’est jamais l’Amour qui les ébranle, mais leurs blocages qui leur demandaient des efforts et les épuisaient, dont la porte close du cœur cherche à ouvrir, par la Grâce intérieure.
Lorsqu’une personne nous remercie
Puisque l’Amour est de Dieu, tout comme la création est réalisée par son Amour, lorsqu’une personne qui chemine nous remercie, répondons : « Gloire à Jésus ». Tout est Grâce et nous recevons grâces sur grâces. Tout est de Dieu. Cela nous humblifie, nous touche profondément le cœur. Nous le remercions et le reconnaissons comme celui qui nous libère.
Aussi, cela apprend à la personne devant nous, de toujours remercier le Seigneur.
Nous avons tout reçu, notre être et l’univers, l’Amour, la joie et la paix. Tout est de Dieu. Il est donc nécessaire de le remercier pour tout ce qui est bon, beau, bien, vrai et réel.
« Mon coeur exulte, mon âme est en fête » Psaume 15, verset 9.
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Suivra, les deux mains et la prière qui sont nécessaires avec cette formation.
2e PARTIE LES ESSENTIELS
CHAPITRE 1
LES DEUX MAINS
La main droite et la main gauche
Je vous invite à coller vos mains, en la position de prière. (Ceci est pour les personnes qui lisent ce manuel). (Lorsque nous le faisons avec la personne, nous faisons le geste de coller nos deux mains nous-mêmes. C’est plus simple si nous le faisons.)
La main droite, c'est Dieu, il est Amour. Elle demeure fixe et elle ne bouge pas. (Catéchisme de l’Église Catholique, numéro 700, année 1999)
La droite c’est la vérité. La justice. C’est vrai et juste que Dieu nous offre son Amour.
La main gauche, c'est nous. Elle s’éloigne et elle s’approche de la main droite. Nous nous éloignons et nous nous approchons de l’Amour de Dieu.
Lorsque les deux mains sont collées, comme pour la prière, comment nous sentons-nous? Attendre la réponse. Si la personne ne répond pas après 5 secondes, nous pouvons lui dire une réponse. Par exemple, on ressent l’Amour… (attendre), la paix… (attendre), la joie, la sécurité.
Dès que nous pensons à Dieu, que nous accueillons son Amour, que nous sommes collés (deux mains collés) à lui, nous le laissons passer en nous et à travers nous.
Lorsque nous éloignons notre main (gauche) de Dieu (main droite) juste un peu, que se passe-t-il ? (Attendre la réponse). Si la personne ne répond pas après 5 secondes, nous pouvons lui dire une réponse. Par exemple, malaise… (attendre). Puis, insécurité, peur, mal…
À partir de cette échelle graduée, où en sommes-nous rendus présentement?
Mal <- i i i i i i <–> i i i i i i -> Dieu
Sommes-nous éloignés ou près de Dieu? Nous savons que nous sommes souvent éloignés de l’Amour de Dieu. Remettons à Dieu le mal et le malaise que nous percevons en nous ou de ce que nous percevons chez les autres.
Puis, simplement, laissons-nous Aimer de Dieu et disons-lui : Merci de m’Aimer et merci pour ton Amour qui passe en ton Cœur en mon cœur, au cœur de ma famille, de mes amis et de l’humanité.
Le péché, c’est simplement de nous éloigner de l’Amour de Dieu (éloigner la main gauche de la main droite. La main droite demeure toujours à la même place).
L’éloignement de l’Amour de Dieu, c’est le péché et le péché nous fait mal et fait mal aux autres. Ici, après avoir éloigné un peu la main gauche, nous pointons la main allongée (gauche) et les doigts collés… vers nous, puis devant nous, vers les autres.
Le mal que les autres se font en s’éloignant de l’Amour va retomber sur nous, éventuellement.
Nous le rappelons, la main droite ne bouge pas. Dieu est toujours là. Il est toujours avec nous. Il ne part jamais de nous. C’est seulement la main gauche qui s’éloigne de la main droite. Nous nous éloignons de l’Amour de Dieu. La main droite demeure en place. Dieu demeure toujours là. Dieu est toujours Amour.
Puisque Dieu est Amour, lorsque nous sommes collés à lui, nous vivons de son Amour et son Amour passe facilement à travers nous.
Lorsque nous nous éloignons juste un peu de Dieu, nous approchons du mal. Le péché cause le mal et le mal est la cause du péché et le péché cause le… dans une roue sans fin.
Plus nous nous éloignons de Dieu, le péché qui cause le mal augmente. Nous éloigner de Dieu nous fait glisser dans l’illusion ; nous perdons la liberté peu à peu. Le péché nous embrouille, nos ressources et nos facultés s’amenuisent, et cela nuit au bien-être et aux mouvements de notre corps. Même la tête a de la difficulté à réfléchir.
Moins nous sommes conscients que Dieu est présent, plus nous nous ressentons délaissés, abandonnés, ce qui cause la fatigue, le manque de concentration et le manque de motivation. Par notre éloignement, nous tournons le dos à Dieu, puis nous avons l’impression que son Amour et sa lumière n’est plus avec nous. Pourtant Dieu demeure avec nous. Nous n’avons qu’à lui dire : « Merci de m’Aimer ».
Pour les personnes qui pilotent sur place, qui ne choisissent pas Dieu pour contrer le mal, la confusion s’installe progressivement. Si nous nous éloignons de Dieu, nous perdons le sens, l’équilibre, puis l’orientation. Et lorsque nous nous approchons à nouveau de Dieu, nous retrouvons le bon sens, l’équilibre, puis l’orientation.
Chaque jour, chaque instant, nous avons la responsabilité de nous tourner vers Dieu. Acceptons de recevoir sa lumière. Seul son Amour, tellement doux, tellement tendresse, peut nous ramener jusqu’à lui.
Merci de m’Aimer et merci pour ton Amour qui passe en ton Cœur en mon cœur, au cœur de ma famille, de mes amis et de l’humanité.
Dieu est toujours Amour
Ajoutons cette importante parenthèse. Il est nécessaire de saisir que : « Dieu n’a permis à personne de pécher », pour bien comprendre le livre de la Bible (bibliothèque) et l’histoire de l’humanité, souvent inhumaine par des actes et paroles sans Amour, jusqu’à nos jours.
La Bible est l’histoire humaine racontée. Et Dieu se dit dans l’histoire (Titre d’un livre du Cardinal Henri De Lubac), mais peu l’ont écouté.
Dans la Bible, Dieu est Amour, toujours Amour. Les péchés, les malaises et le mal sont toujours d’une activité inhumaine, de l’humanité qui s’est éloigné de l’Amour de Dieu.
Nous ne pouvons jamais placer un quelconque mal sur le dos de Dieu. Le mal est toujours des humains qui ne se laissent pas Aimer de Dieu et qui ne permettent pas à l’Amour de Dieu de circuler. Le mal est mal et le bien est bien. Et lorsque nous disons que nous haïssons le mal, c’est tout de même haïr. Nous pouvons dire plutôt : « Nous préférons l’Amour de Dieu ».
Conservons cette réalité en mémoire. Dieu est Amour et demeure Amour. Cela est un guide sûr pour les lectures que nous ferons et pour bien discerner le bien du mal au cours de la vie.
CHAPITRE 2
LA PRIÈRE : L’AMOUR DE DIEU CIRCULE
La prière
Reprenons les deux mains. Lorsqu’elles sont collées, elles sont en position de la prière. L’éloignement de l’Amour de Dieu est éloignement de la prière.
Comme nous venons de le lire avec l’explication des deux mains, la prière c’est très simple.
Nous n’avons qu’à nous souvenir de ceci :
Nous permettons à Dieu de nous Aimer et nous lui disons : Merci de m’Aimer et merci pour ton Amour qui passe en ton Cœur en mon cœur, au cœur de ma famille, de mes amis et de l’humanité. Les deux mains jointes en prière, nous permettons à Dieu de nous Aimer et d’Aimer le prochain, ainsi que l’humanité.
La prière nous rappelle ce qui a été écrit au sujet des deux mains. C’est l’Amour de Dieu qui Aime en passant à travers nous comme la lumière du soleil passe à travers les feuilles d’un arbre, comme le vent passe à travers l’air.
La prière, c’est la lumière de Dieu dans notre vie et elle est aussi là pour éclairer chaque personne.
L’expérience de la prière
Imaginons que nous sommes dans un stade fermé, rempli de matériel de toutes les formes et de toutes les grandeurs et que c’est l’obscurité totale. Nous voulons avancer dans cet environnement. Sans la prière et la lumière, nous pouvons nous cogner le petit orteil, le pied, la jambe, nous pouvons trébucher, nous blesser à la tête, au corps, puis peut-être même casser un membre. Juste marcher pied nu sur un bloc Lego, fait déjà assez mal. Cela devient désagréable, choquant et frustrant.
Nous voudrions tout déplacer, combattre, pousser, mais c’est sans issue; ce qui ne fera qu’augmenter la frustration et pourrait conduire à la violence. Nous cherchons des solutions, mais nous serons plutôt humiliés, défaits, et au bout de nos forces, épuisés. Il y a un fort danger de nous en prendre à nous-mêmes, puis aux personnes près de nous ou plus éloignés, et même Dieu. Nous sommes loin du but.
La seule solution est d’ouvrir l’interrupteur pour la lumière. C’est trop simple. La lumière, comme pour la prière qui est la connexion à la Lumière de Dieu, à l’Intelligence et à l’Amour de Dieu, donc de recevoir l’Amour de Dieu, elle aide à passer facilement en contournant les obstacles, afin de se rendre à la porte d’entrée, la porte qu’est Jésus, à la liberté, à la joie, à la paix. Nous pouvons même nommer quels étaient ces obstacles. Notre existence s’améliore et devient plus réelle, avec chaque petit pas dans la prière.
L’idée erronée de la prière
Mais parfois aussi, et cela devient exactement le même problème, certaines personnes souhaitent que la prière cérébrale soit le moyen pour déplacer, combattre et pousser, puis repousser ce qui ne va pas. Elles se retrouvent alors dans le même environnement, de ce stade remplis et obscur.
Lorsque nous prions, ce n’est pas à nous, armés avec la prière, de combattre, de forcer et d’implorer Dieu. Nous en concluons que plus nous prierons, plus Dieu va nous exaucer, et moins nous prierons, moins Dieu va nous exaucer Il est alors nécessaire, voire important de réaliser à quel point nous n’avons pas confiance en Dieu. La prière ce n’est pas cela. La prière est plus simple que cela. L’erreur, c’est que nous calculons le résultat de la prière. Dieu ne calcule pas, il Aime.
La prière avec le cœur, c’est simplement de nous laisser Aimer de Dieu, lui permettre de réaliser son Amour en nous, de nous calmer et de revenir dans la paix et la joie. C’est trop simple? C’est encore plus simple que trop simple! C’est la Lumière, l’Intelligence et l’Amour de Dieu qui passe en nous et hors de nous vers l’humanité. La prière nous aide à voir clair.
La paix et la joie du cœur, réelles, en nous, c’est Dieu. Observons-les et apprécions la présence de Dieu en nous.
Remettons à Dieu les maux et malaises et laissons-nous Aimer de lui. Dieu nous Aime. Simplement d’être avec Dieu, tout lui remettre, et vivre au présent, libres.
Les distractions
Les distractions dans la prière sont liées à la mémoire. Lorsque les pensées remontent pendant la prière, la mémoire fait son ménage, puisque la paix lui permet de se libérer. Remettons nos pensées à Dieu, sans trop les réfléchir à ce moment-ci, et faisons la paix avec elles. Remettons aussi les geste et paroles inconvenant de la journée, de nous ou des autres.
Lorsque nous ouvrons la lumière pour traverser ce qui est obscur, nous voyons tout. Lorsque nous permettons à Dieu de nous Aimer, tout devient clair, simple, net, précis, pur.
Prier c'est bien, laisser Dieu nous Aimer et agir en nous avec la prière, c’est mieux.
Rien à faire
En remettant tout à Dieu, nous aurons l’impression que nous n’avons plus rien à faire. Justement, pour ce qui est de l’Amour, c’est Dieu qui crée et qui réalise sa volonté en nous. Ce n’est pas nous qui réalisons la volonté de Dieu en courant partout et en nous épuisant, mais nous permettons à Dieu de réaliser sa volonté en nous. Nous ne portons plus le poids de nos proches et de l’humanité sur nos épaules. Nous lui remettons tout.
Avec notre accord libre et responsable, nous permettons ainsi à Dieu de nous Aimer. En lui permettant de réaliser son œuvre en nous et dans chaque personne, nous avons déjà tout fait, même si nous sommes conscients de n’avoir rien fait. Et cela est merveilleux, puisque nous ne nous plaçons plus entre les personnes et Dieu. Nous acceptons que Dieu soit Dieu en nous et dans le cœur et l’être de chaque personne.
Plus nous permettons à Dieu de nous débloquer, laver, guérir, purifier et sanctifier par son Amour, plus nous pouvons l’observer réaliser cette œuvre qui est la sienne dans chaque personne de notre entourage, mais aussi dans le monde.
Chaque fois que nous observons l’Amour de Dieu transformer le cœur des personnes, la joie se ressent davantage en nous. Cela devient tellement fort que nous disons : « Merci Seigneur pour la grâce d’accueillir tes grâces. » Nous voulons débloquer et guérir par l’Amour de Dieu, afin que son Amour passe encore plus librement en nous et qu’il rayonne sur les autres. « Merci Seigneur pour la grâce d’accueillir tes grâces. »
Merci de vous unir à l’Amour de Dieu (pour telle intention de prière)
Conclusion
Le jour où nous permettrons tous et toutes à Dieu de nous Aimer et que son Amour circule de cœur en cœur, le monde deviendra beau, et il sera un lieu de paix et de joie. Et grâce à l’Amour, il y aura des réalisations merveilleuses pour le bien commun. Ce n’est pas un rêve, mais la réalité, l’équilibre humain. Chaque personne qui l’a découvert peut déjà en témoigner. Chaque personne qui le vit, permet à d’autres de recevoir et se laisser Aimer de l’Amour de Dieu.
16-17 juin 2023, Sacré-Cœur de Jésus, Cœur Immaculée de Marie
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